Withings mesure (enfin) l'effondrement physiologique au cours de la ménopause

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02.06.2025

Troubles du sommeil, santé cardiovasculaire, prise de graisse abdominale : une étude Withings sur 1,12 million de femmes montre l’énorme impact sur la santé et le bien-être de la ménopause.

L’Observatoire de la santé et de la longévité Withings dévoile une étude réalisée sur un échantillon d’1,12 million de femmes dans 52 pays, dont 183 719 Françaises.

Mesure de toutes les dimensions de l’impact de la ménopause

C’est la première étude sur la ménopause réalisée sur une aussi large cohorte et portant sur toutes les dimensions de son impact sur la santé et le bien-être de la femme.

L’étude souligne qu’il y a un avant et après de la ménopause, affectant tous les aspects de la santé et du bien-être physique et psychique. Il y a chez la femme une rupture nette de tendances des indicateurs de santé à partir de 45 ans. Cette rupture ne se retrouve pas chez les hommes. Elle s’explique principalement par la chute des œstrogènes et la fin de leur effet protecteur sur la santé.

Les effets de la ménopause sont significatifs sur le sommeil, la santé cardiovasculaire, le métabolisme, la prise de poids et de graisses au niveau viscéral et abdominal.

  • Nombre de réveils par nuit = +33,02 % entre 45 et 60 ans pour arriver à une moyenne de 3,49 réveils par nuit.
  • Troubles du sommeil (ex : apnée du sommeil = +374% entre 45 et 60 ans).
  • Graisses abdominales et viscérales = +43,4% entre 45 et 60 ans.
  • Hypertension et pression artérielle = +3,384 mm de mercure entre 45 et 60 ans.
  • Troubles cardiovasculaires comme la fibrillation auriculaire = +293% entre 45 et 60 ans.
  • Ces troubles peuvent être compensés par des habitudes de vie comme l’activité physique qui décroît cependant nettement = – 12,5 % entre 45 et 60 ans.

Des confirmations certes. Mais quelles solutions ?

L’ensemble de ces troubles s’explique notamment par les modifications hormonales entraînant une chute progressive de la production d’oestrogènes et de progestérone. Les oestrogènes ont un effet protecteur sur le cœur et les artères car ils favorisent la dilatation des vaisseaux sanguins, la circulation et limitent les dépôts de plaques d’athérome (cholestérol) sur les parois des artères. Leur effet protecteur disparaît à la ménopause, ce qui entraîne notamment un rattrapage de la femme vis-à-vis de l’homme en termes de pathologies cardiovasculaires (1).

La réduction des oestrogènes a également un impact cognitif et psychique sur la santé et le bien-être de la femme à la ménopause, avec une augmentation du stress, de l’anxiété et du risque de dépression dont les prévalences respectives triplent par rapport aux niveaux avant la ménopause, allant jusqu’à 25,99% pour la dépression (2). Les recherches indiquent que les femmes ménopausées ont un bien-être et une qualité de vie significativement réduite (3). La baisse des oestrogènes aurait un impact sur des neurotransmetteurs comme la sérotonine (4). Cet impact sur le bien-être psychique débute dès la phase de périménopause qui se produit 2 à 4 ans avant la ménopause.

L’activité physique contribue à limiter la prise de poids, les troubles du sommeil et le risque cardiovasculaire. Elle a également un impact bénéfique pour réduire le stress, l’anxiété et la prévalence de la dépression (5). L’étude Withings montre la nécessité d’inverser la tendance puisque l’activité physique semble plutôt sujette au déclin avec une diminution de 12,5% entre 45 et 60 ans.

Il est également décisif de suivre l’augmentation du risque cardiovasculaire à la ménopause grâce à des examens réguliers et via l’apport des objets connectés de santé. La plateforme de santé Withings Body Scan permet un suivi global de tous les indicateurs de santé cardiovasculaire et métabolique et lance des alertes en cas de rigidité artérielle, d’augmentation de graisses viscérales nocives pour la santé du coeur et des artères et détecte des pathologies comme la fibrillation auriculaire.

Withings réaffirme sa mission au service du progrès de la recherche sur la santé des femmes. Majoritairement composées de cohortes d’hommes, les études scientifiques commencent seulement à souligner les spécificités de la santé féminine. La ménopause a trop longtemps été considérée comme un problème strictement gynécologique alors qu’elle a des répercussions sur l’ensemble du corps et des organes.

L’an dernier, l’Observatoire Withings de la santé et de la longévité avait alerté sur le sous-diagnostic de l’hypertension et la mortalité cardiovasculaire importante et évitable chez les femmes.

Withings souligne l’importance d’envisager tous ces effets de la ménopause de manière globale. Elle s’engage pour mieux informer les femmes et leur permettre de bénéficier d’un accompagnement adéquat, permettant de réduire ses symptômes qui n’ont rien d’une fatalité.

À propos de Withings

Pionnier sur le suivi de santé en vie réelle, Withings a créé la première balance connectée en 2009 et ne cesse depuis d’innover pour proposer un écosystème d’objets connectés validés cliniquement, utilisés par 12 millions de personnes dans le monde ainsi que par de nombreux centres de soin et instituts de recherche.

L’écosystème Withings mesure plus de 50 biomarqueurs. Il inclut un analyseur de sommeil détectant les cycles du sommeil, les phase d’éveils, l’apnée du sommeil. Il comporte également des montres connectées qui permettent notamment de suivre la température, le sommeil, le rythme cardiaque et ses variations jour et nuit, de réaliser un électrocardiogramme de grade médical pour détecter des pathologies comme la fibrillation auriculaire ou de surveiller l’oxygénation du sang.

Les balances connectées mesurent la composition corporelle mais aussi des biomarqueurs exclusifs comme le score de santé nerveuse et la vitesse de l’onde de pouls qui atteste de l’âge vasculaire et alerte sur la rigidité artérielle entraînée notamment par l’hypertension.

Les tensiomètres connectés permettent le suivi à domicile de l’évolution de la tension, grâce au partage avec un médecin de rapports fiables et exhaustifs des mesures, et peuvent intégrer un stéthoscope pour détecter à domicile les valvulopathies, plus fréquentes en cas d’hypertension artérielle.

Références :

  • Monteleone P, Mascagni G, Giannini A, Genazzani AR, Simoncini T. Symptoms of menopause – global prevalence, physiology and implications. Nat Rev Endocrinol. 2018 Apr;14(4):199-215.
  • Tang RY, Luo M, Li JY, Peng YJ, Wang YC, Liu B, Liu GF, Wang YP, Lin SQ, Chen R. Symptoms of anxiety and depression among Chinese women transitioning through menopause: findings from a prospective community-based cohort study. Fertil Steril. 2019;112(6):1160–71
  •  Li RX, Ma M, Xiao XR, Xu Y, Chen XY, Li B. Perimenopausal syndrome and mood disorders in perimenopause: prevalence, severity, relationships, and risk factors. Medicine 2016, 95(32).
  • Alblooshi S, Taylor M, Gill N. Does menopause elevate the risk for developing depression and anxiety? Results from a systematic review. Australas Psychiatry. 2023 Apr;31(2):165-173. doi: 10.1177/10398562231165439.
  • Yue, H., Yang, Y., Xie, F. et al. Effects of physical activity on depressive and anxiety symptoms of women in the menopausal transition and menopause: a comprehensive systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Int J Behav Nutr Phys Act 22, 13 (2025).

Méthodologie : Cette étude a été réalisée à partir de données anonymisées collectées par les objets connectés de santé Withings (balance connectée, montre connectée, analyseur de sommeil) entre le 5 mai 2024 et le 5 mai 2025. L’échantillon comportait plus de 1,12 million de femmes, réparties dans 52 pays, dont 183 719 Françaises.


Withings (finally) measures physiological decline during menopause

Sleep disorders, cardiovascular health, abdominal fat gain: a Withings study of 1.12 million women shows the enormous impact of menopause on health and well-being.

The Withings Health and Longevity Observatory has unveiled a study conducted on a sample of 1.12 million women in 52 countries, including 183,719 French women.

Measuring all aspects of the impact of menopause

This is the first study on menopause conducted on such a large cohort and covering all aspects of its impact on women’s health and well-being.

The study highlights that there is a before and after menopause, affecting all aspects of physical and mental health and well-being. There is a clear break in health indicator trends in women from the age of 45 onwards. This break is not found in men. It is mainly explained by the drop in oestrogen and the end of its protective effect on health.

The effects of menopause are significant on sleep, cardiovascular health, metabolism, weight gain and visceral and abdominal fat.

  • Number of times waking up per night = +33.02% between the ages of 45 and 60, reaching an average of 3.49 times per night.
  • Sleep disorders (e.g. sleep apnoea = +374% between the ages of 45 and 60).
  • Abdominal and visceral fat = +43.4% between the ages of 45 and 60.
  • Hypertension and blood pressure = +3.384 mm of mercury between the ages of 45 and 60.
  • Cardiovascular disorders such as atrial fibrillation = +293% between the ages of 45 and 60.
  • These disorders can be offset by lifestyle habits such as physical activity, which, however, declines significantly = -12.5% between the ages of 45 and 60.

These findings are certainly confirmed. But what are the solutions?

All of these disorders can be explained in particular by hormonal changes leading to a gradual decline in the production of oestrogen and progesterone. Oestrogen has a protective effect on the heart and arteries because it promotes the dilation of blood vessels and circulation and limits the deposition of atheromatous plaques (cholesterol) on the artery walls. Their protective effect disappears at the menopause, which means that women catch up with men in terms of cardiovascular disease (1).

The reduction in oestrogen also has a cognitive and psychological impact on the health and well-being of women during the menopause, with an increase in stress, anxiety and the risk of depression, the respective prevalences of which triple compared to pre-menopausal levels, reaching 25.99% for depression (2). Research indicates that menopausal women have significantly reduced well-being and quality of life (3). The decline in oestrogen is thought to have an impact on neurotransmitters such as serotonin (4). This impact on mental well-being begins in the perimenopausal phase, which occurs 2 to 4 years before menopause.

Physical activity helps to limit weight gain, sleep disorders and cardiovascular risk. It also has a beneficial impact on reducing stress, anxiety and the prevalence of depression (5). The Withings study shows the need to reverse this trend, as physical activity appears to decline, with a 12.5% decrease between the ages of 45 and 60.

It is also crucial to monitor the increase in cardiovascular risk during menopause through regular check-ups and the use of connected health devices. The Withings Body Scan health platform provides comprehensive monitoring of all cardiovascular and metabolic health indicators and alerts users to arterial stiffness, increases in visceral fat that is harmful to heart and artery health, and detects conditions such as atrial fibrillation.

Withings reaffirms its mission to advance women’s health research. With a majority of participants in scientific studies being men, research is only just beginning to highlight the specificities of women’s health. Menopause has long been considered a strictly gynaecological issue, when in fact it affects the entire body and all organs.

Last year, the Withings Health and Longevity Observatory warned about the underdiagnosis of hypertension and the high and preventable cardiovascular mortality rate among women.

Withings stresses the importance of taking a holistic view of all the effects of menopause. It is committed to better informing women and enabling them to receive appropriate support to reduce symptoms that are by no means inevitable.

About Withings

A pioneer in real-life health monitoring, Withings created the first connected scale in 2009 and has continued to innovate ever since, offering an ecosystem of clinically validated connected devices used by 12 million people worldwide, as well as by numerous healthcare centres and research institutes.

The Withings ecosystem measures more than 50 biomarkers. It includes a sleep analyser that detects sleep cycles, wake-up phases and sleep apnoea. It also features connected watches that can track temperature, sleep, heart rate and its variations throughout the day and night, perform a medical-grade electrocardiogram to detect conditions such as atrial fibrillation, and monitor blood oxygen levels.

Connected scales measure body composition as well as exclusive biomarkers such as nerve health score and pulse wave velocity, which indicates vascular age and alerts users to arterial stiffness caused by high blood pressure.

Connected blood pressure monitors allow users to monitor their blood pressure at home by sharing reliable and comprehensive reports with their doctor. They can also be equipped with a stethoscope to detect valvular heart disease, which is more common in people with high blood pressure.

Methodology: This study was conducted using anonymised data collected by Withings connected health devices (connected scales, connected watches, sleep analysers) between 5 May 2024 and 5 May 2025. The sample included more than 1.12 million women in 52 countries, including 183,719 French women.

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