Pharmacies : au-delà de la grève ...
Les quelques 21 000 officines françaises laissent leurs rideaux baissés aujourd’hui.
Un mouvement d’ampleur porté par les organisations professionnelles de cette profession qui se sent menacée.
Parce que leurs missions évoluent – vaccination, tests, accompagnement dans son traitement – que les pharmaciens n’estiment pas suffisamment bien rémunérées.
Parce que les ruptures de médicaments sont nombreuses (5 000 références !) – plus fréquentes que dans les pays voisins.
Parce que les marges baissent.
Parce que les pharmacies voient leur nombre diminuer – surtout dans les zones rurales.
Parce qu’ils craignent l’arrivée de la vente de médicaments en ligne.
Parce que la réforme du 3ème cycle des études traine – elle a pour but d’attirer davantage de futurs pharmaciens.
- Les compléments alimentaires, un atout ?
La part des officines dans le marché des compléments alimentaires est de plus en plus importante (54 %) avec une croissance (+ 10 %) supérieure aux autres canaux de distribution.
Les Français changent leurs habitudes vis-à-vis de leur santé – cette dernière est de plus en plus intégrative, préventive.
Les compléments alimentaires s’inscrivent dans la dynamique d’une demande accrue pour des produits de soins de premier recours.
Leurs principaux atouts qu’ils doivent absolument privilégier : leur efficacité, leur qualité…
En ce sens, ils participent pleinement à l’économie de l’officine.
Il sera notamment question de tout cela lors des prochains Nutriform’ Business Days 2024, les 18, 19 et 20 juin à Antibes-Juan les Pins.