Vitamine D et calcium : un impact réel sur l'ostéoporose
40 000 fractures annuelles évitées grâce à une supplémentation en calcium et vitamine D. Des économies de 310 millions d’euros de dépenses de santé à la collectivité.
C’est ce qui ressort de l’étude médico-économique réalisée par le cabinet Frost & Sullivan pour Synadiet sur le rôle des compléments alimentaires avec du calcium et de la vitamine D auprès des Françaises de plus de 50 ans.
La méta-analyse s’est appuyée sur un ensemble de neuf études cliniques qui ont analysé l’effet de la supplémentation vitamino-calcique dans la prévention de l’ostéoporose chez les femmes de plus de 50 ans.
Comprendre :
- 3,2 millions de femmes (soit un tiers des femmes de plus de 50 ans)
- 800 000 hommes
- 480 000 fractures / an
- altération importante de la qualité de vie et augmentation de la morbi mortalité : 80% des sujets restent limités dans leurs activités quotidiennes, 40% ne peuvent plus marcher seuls, 24% sont institutionnalisés en EHPAD.
Une démarche globale
Si une partie de notre masse osseuse est déterminée génétiquement, il est possible d’avoir un impact positif sur 20 à 40% de celle-ci. S’assurer d’un apport suffisant en calcium mais aussi en vitamine D constitue ainsi l’élément clé de cette prévention.
En plus des apports alimentaires, la supplémentation s’avère un outil précieux : 70% des Français ont un déficit en vitamine D et certaines populations ont des apports alimentaires en calcium insuffisants (dont notamment les personnes âgées et les végans). Adopter une activité physique adaptée participe également à cette démarche globale de prévention.