D-Lab Nutricosmetics entre dans le métavers
C’est le 22 février qu’a eu lieu le lancement du métavers de D-Lab Nutricosmetics. Une date qui a été choisie pour que le premier évènement soit le goûter d’anniversaire virtuel de Fleur Phelipeau, fondatrice et présidente de la marque de nutricosmétiques. Pas moins de 500 personnes (ou plutôt leurs avatars) ont rejoint l’évènement (il aura duré 2 heures et demie), invitées, car venant de la communauté issue des réseaux sociaux dans lesquels le groupe est présent, ou bien clients du groupe.
Notre entrée dans le métavers nous permet de partager notre univers avec nos consommateurs, explique Deborah Bete, directrice de la communication du groupe D-Lab Nutricosmetics. Et surtout, cela s’inscrit dans l’approche du groupe qui a toujours cherché à innover, à repousser ses limites pour découvrir de nouveaux territoires.
Une fois son avatar créé dans Spatial.io (NDLR : leader des réseaux sociaux en 3D), il suffit d’entrer dans la barre de recherche D-Labverse pour accéder à l’univers de D-Lab Nutricosmetics. Un univers architectural composé de différentes pièces que l’on peut visiter. La cuisine est l’élément central de l’univers D-Labverse, car « lieu de rencontre par excellence » et qui permet d’accéder à tout l’univers de D-Lab Nutricosmetics. Un showroom présente les produits de la marque : une fois le produit « saisi », le consommateur a accès aux informations le concernant. Et s’il veut l’acheter, il est basculé vers le site de e-commerce. « Notre présence dans le métavers n’a pas pour but de « vendre » nos produits », tient à préciser Deborah Bete. « Ce que nous cherchons, c’est mettre avant tout en avant notre approche holistique et partager notre expertise à échanger au maximum pour apporter une réponse toujours plus personnalisée ».
Le hall d’exposition donne ainsi accès à un film de présentation de l’usine inaugurée en juin 2022, à des informations sur le groupe. Une chambre est réservée à la marque Birdie Nutrition qui en reprend les codes couleur. Un auditorium va permettre d’accueillir des évènements virtuels organisés autour de témoignages d’experts sous forme de conférences, de tables rondes, de TedX, etc.
Nous ne sommes pas figés dans ce que nous allons proposer à notre communauté. Une communauté qui sera invitée à participer à un ou deux évènements chaque mois. Des « rendez-vous » seront proposés également, ouverts à de nombreux sujets tournant autour du bien-être par exemple. Des conférences de presse virtuelles, des tables rondes pourraient également être organisées.
Comme le résume la Directrice Communication, « tout reste à créer et nous sommes face à une feuille blanche qui ne demande qu’à être remplie ».
Sortir de notre zone de confort nous rend plus créatif et donne du sens à notre histoire, conclut Deborah Bete.
Le métavers ou web 3.0
Ce terme désigne l’idée d’un web décentralisé qui exploite la technologie des blockchains. C’est un univers virtuel créé et hébergé artificiellement dans le système de blockchain qui accueille une communauté d’utilisateurs présents sous forme d’avatars et pouvant s’y déplacer, y interagir socio-économiquement. Ce web succède de fait au web 2.0, terme utilisé pour décrire le web “social”.
Un univers ouvert à tous
Si des marques de cosmétiques, par exemple, ont investi dans le métavers, pour autant, ce nouvel espace de communication est ouvert à de nombreux autres secteurs d’activité. Y entrer n’est pas compliqué : il existe par exemple des espaces « préfabriqués » sur lesquels une marque peut s’appuyer pour créer son univers. La seule contrainte pour une marque, selon Deborah Bete : « savoir ce qu’elle veut y faire et comment elle compte le faire ».