🔐 Les compléments alimentaires : LE segment clé de la croissance des produits de 1er recours en 2024

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06.02.2025

Cela fait maintenant une dizaine d’années que les produits de santé de premier recours reflètent les transformations majeures des attentes des Français en matière de prévention et d’accès aux soins. 2024 n’a pas échappé à la règle : le marché de ces produits – compléments alimentaires, dispositifs médicaux et médicaments sans ordonnance – a atteint 4,5 milliards d’euros, en progression de +2,2 % par rapport à l’année précédente. C’est ce qui ressort du baromètre 2024 des produits de santé et de prévention de premier recours en pharmacie, réalisé par le NèreS en partenariat avec OpenHealth Company.

En 2024, le marché total officinal a frôlé les 46 Mrds €, en hausse de +5,1 % par rapport à 2023 (données sell-out à fin décembre 2024). Les produits de prescription – 80 % du marché total, à 37 Mrds € – ont connu une plus forte progression : +6,1 %. Plus forte en tout cas que celle des produits non prescrits : +1,3 % à 9,1 Mrd €.

L’officine : près de 80 % du marché français des compléments alimentaires

Le marché total des produits de 1er recours (automédication, compléments alimentaires, dispositifs médicaux) a dépassé les 4,5 Mrds € en 2024, en progression donc de +2,2 %.

Les compléments alimentaires, moteur principal de cette croissance, affichent une progression de +6,3 %, atteignant un chiffre d’affaires de 1,498 milliard d’euros.

Les ventes en pharmacies de ces produits représentent près de 78 % du marché total des compléments alimentaires vendus dans l’Hexagone.

Le e-para (hors Amazon) constitue le second circuit de distribution avec des ventes estimées à 173 M €, en recul de -0,5 % (cumul annuel mobile à fin novembre). Le troisième circuit de distribution – celui des magasins bio – a encore reculé l’an dernier de -3,5 % à 131 M €. Il est talonné par les parapharmacies des grandes surfaces alimentaires dont les ventes en 2024 ont bondi de +12,4 % à 121 M €.

Dans les pharmacies, 53 % du marché est représenté par trois segments : le sommeil- stress (310 M €, + 7 %), la vitalité (261 M€, + 18,9 %), le système digestif / détox / transit (220 M €, +6,2 %).

Derrière ces trois « poids lourds » des compléments alimentaires, un seul segment réalise des ventes au-dessus de 100 M € : c’est celui de l’immunité à 133 M €, dont les ventes ont cependant fléchi assez lourdement de -4,9 %.

Les autres segments ont enregistré l’an dernier des vécus différents :

  • Système respiratoire : 97 M €, +21,1 %
  • Système articulaire / Croissance : 75 M €, +6,4 %
  • Phanères : 68 M €, -9,3 %
  • Santé de la femme : 49 M €, +18 %
  • Vieillissement physiologie : 49 M €, +22,5 %
  • Gestion du poids / Drainage : 43 M €, -10,9 %
  • Système urinaire : 41 M €, -2 %
  • Vision : 37 M €, -2,3 %
  • Système circulatoire : 29 M €, -6,9 %
  • Système cardiovasculaire : 24 M €, -2,1 %
  • Grossesse – Allaitement : 24 M €, +7,9 %

En résumé, certains segments se distinguent particulièrement, comme la vitalité (+18,9 %), le respiratoire (+21,1 %) et la santé de la femme (+18 %). Ces chiffres traduisent une montée en puissance des préoccupations liées à l’énergie, aux affections saisonnières et au bien-être.

 « Les compléments alimentaires reflètent une transformation majeure dans les comportements de santé des Français. Ils sont devenus des piliers d’une approche préventive soutenue par le conseil précieux des pharmaciens. » Luc Besançon, Délégué Général de NèreS.

L’automédication, au ralenti

Le marché de l’automédication (2,15 Mrds €, +1,4 %) est concentré. Les trois premiers segments représentent 60 % du marché, avec le digestif et le respiratoire comme principaux moteurs de croissance.

  • Douleur : 488 M €, +0,8 %
  • Système respiratoire : 441 M €, +4 %
  • Système digestif / détox / transit : 353 M €, +6 %
  • Premiers soins de la peau : 230 M €, +0,7 %
  • Homéopathie : 165 M €, -4,1 %
  • Système circulatoire : 115 M €, -1,9 %
  • Sommeil – Stress : 72 M €, +3,8 %
  • Médicaments anti-tabac : 67 M €, +0,9 %
  • Vitalité : 64 M €, -8,1 %
  • Stomatologie : 55 M €, +1,5 %
  • Vision : 41 M €, -5,3 %
  • Santé de la femme : 19 M €, -0,1 %
  • Otologie : 15 M €, +10,2 %
  • Contraception : 5 M €, -21,4 %

La chute des autotests fait mal aux dispositifs médicaux

Les ventes des dispositifs médicaux ont reculé significativement l’an dernier de -2,3 % à 868 M € en raison de la très forte perte de vitesse des autotests qui ont reculé de -23,1 %, à 118 M €. Et comme ces produits font partie du top 3 des ventes des dispositifs médicaux (59 % du marché), avec les soins à domicile (223 M €, +0,5 %) et les premiers soins de la peau (168 M €, -2,4 %), leur chute a logiquement impacté le secteur des dispositifs médicaux.

Les autres segments constitutifs de l’offre de dispositifs médicaux :

  • Système respiratoire : 91 M €, +10,7 %
  • Orthopédie : 58 M €, +1,4 %
  • Vision : 56 M €, +17,4 %
  • Système circulatoire : 35 M €, -2,9 %
  • Système digestif / détox / transit : 20 M €, -1,1 %
  • Phanères : 19 M €, +2,5 %
  • Puériculture : 19 M €, -4,2 %
  • Contraception : 16 M €, +0,1 %
  • Système articulaire / Croissance : 14 M €, -3,3 %
  • Otologie : 12 M €, -3,2 %
  • Santé de la femme : 5 M €, -1,2 %

Le premier recours : dix ans de transformation

Le nombre de pharmacies diminue régulièrement depuis une dizaine d’années – ce qui traduit une concentration du parc officinal- (-1 % d’évolution moyenne annuelle) (DRESS FINES, à fin décembre 2024). En 2015, 21 483 pharmacies étaient recensées. L’an dernier, il n’y en avait plus que 19 687 – soit une « perte » de 1 800 officines.

Depuis le Covid-19, les visites sont toujours plus nombreuses en pharmacie. Il y a eu 1 071 millions de de tickets des ventes à l’officine en 2019 ; en 2020, les visites avaient légèrement chuté (1 044 millions). L’an dernier, les pharmacies ont reçu 1 156 millions de visites. Entre 2015 et 2024, ce sont 84 millions de visites de plus qui ont été enregistrées.

Les visites pour le 1er recours strict suivent le même mouvement : entre 2015 et 2024, elles ont progressé de 13,2 millions, à 340 millions.

La pandémie a été un vrai tournant pour le 1er recours. Entre 2019 et 2024, les ventes de ces produits ont augmenté de 22 %. Au cours de la même période, celles des compléments alimentaires ont bondi de +56,4 % ; celles des dispositifs médicaux et des produits d’automédication ont progressé respectivement de +27,3 % et +4,6 %.

Revenons à la segmentation de l’offre produits de 1er recours dans les dispositifs médicaux, les compléments alimentaires et l’automédication et à son évolution au cours des dix dernières années – le 1er recours est passé de 3 597 M € en 2015 à 4 511 M € (soit une croissance moyenne annuelle de +2,5 %). Trois segments ont enregistré les meilleures progressions entre 2015 et 2024 : le système digestif a cru en moyenne de +4,5 % / an passant entre ces deux dates de 566 M € à 628 M € ; la vitalité est passée de 212 M € à 325 M € (TCAM +4,9 %) ; le sommeil-stress, quant à lui, a doublé entre 2015 et 2024, passant de 180 M € en 2015 à 382 M € en 2024.

Evolution du mix produit

L’évolution s’accompagne d’un basculement vers des produits à visée de prévention, dont la part est passée de 34 % en 2015 à 38,2 % en 2024. En parallèle, les produits curatifs ont vu leur part diminuer de 66 % à 61,8 %.

Le vieillissement de la population française est un autre facteur déterminant. Encore marginales, les ventes des segments vitalité, immunité et fonctions cognitives dédiées aux seniors ont connu une progression de +71,3 % en deux ans. Par ailleurs, la santé de la femme s’affirme comme un secteur prioritaire, avec une croissance de +14,2 % en un an, portée par une offre élargie et mieux adaptée.

Adaptation continue de l’offre

Depuis 2015, le marché du 1er recours s’est enrichi de près de 100 000 nouvelles références, témoignant de l’innovation constante des laboratoires. Ce sont les dispositifs médicaux qui ont été les plus prolifiques (63 000 nouvelles références). En 10 ans, le secteur des compléments alimentaires a accueilli près de 20 000 nouvelles références. Cette diversité permet de mieux répondre aux besoins variés des Français, notamment dans les déserts médicaux, où sont implantées 2 166 pharmacies qui jouent un rôle crucial pour garantir l’accès aux soins dans un contexte de pénurie de médecins.

Les nouvelles missions de l’officine

Les pharmacies ont vu leur rôle évoluer. Avec une fréquentation en hausse de +28 % depuis 2020, elles se positionnent comme des lieux incontournables pour la santé de proximité, répondant à des besoins diversifiés grâce à des services comme les dépistages TROD (tests rapides d’orientation diagnostique), les vaccinations ou encore les téléconsultations. Cette dynamique accompagne une transition plus large vers une santé de prévention, où les patients privilégient des solutions personnalisées et accessibles.

2025, année de réforme ?

Face aux évolutions structurelles, NèreS propose des mesures concrètes pour renforcer le rôle des produits de santé de premier recours dans le système de santé français. Le délistage de 97 molécules, encore soumises à prescription, pourrait libérer l’équivalent de 750 médecins généralistes à temps plein, améliorant ainsi l’accès aux soins pour les Français. NèreS appelle à ce que les discussions en cours avec les autorités sur ce sujet permettent une amélioration de l’accès aux soins pour tous les Français, à la hauteur de leurs attentes.

La souveraineté industrielle doit également être une priorité, pour un secteur où 60 à 70 % des médicaments sans ordonnance sont fabriqués en France, garantissant un approvisionnement fiable et pérenne et près de 20 000 emplois sur le territoire nationale.

« En 2025, notre ambition est claire : renforcer la confiance des Français envers leurs produits de santé tout en assurant leur accessibilité et leur qualité. Les laboratoires et pharmacies doivent travailler main dans la main pour accompagner cette transformation », affirme Paul-François Cossa, président de NèreS.

Avec des produits adaptés aux mutations sociétales et des services de proximité renforcés, le marché des produits de santé de premier recours s’impose ainsi comme un pilier indispensable pour construire un système de santé résilient, accessible et tourné vers l’avenir.


Dietary supplements: THE key growth segment forprimary healthcare products in 2024

For a decade now, primary healthcare products have reflected major changes in French people’s expectations in terms of prevention and access to care. 2024 was no exception to the rule: the market for these products – dietary supplements, medical devices and over-the-counter medicines – reached 4.5 billion euros, up +2.2% on the previous year. These are the findings of the 2024 barometer of primary healthcare and prevention products sold in pharmacies, carried out by Nères in partnership with OpenHealth Company.

In 2024, the total pharmacy market came close to €46 billion, up +5.1% on 2023 ( sell-out data to end December 2024). Prescription products – 80% of the total market, at €37 billion – saw the strongest growth: +6.1%. Stronger in any case than non-prescription products: +1.3% to €9.1 bn.

Dispensaries: nearly 80% of the French dietary supplements market

The total market for1st-line products (self-medication, dietary supplements, medical devices) exceeded €4.5 billion in 2024, an increase of +2.2%.

Dietary supplements, the main driver of this growth, posted an increase of +6.3%, reaching sales of €1.498 billion.

Pharmacy sales of these products account for almost 78% of the total market for dietary supplements sold in France.

The second distribution channel is e-para (excluding Amazon), with sales estimated at €173 million, down -0.5% (rolling year-to-date to end-November). The third-largest distribution channel – organic stores – saw sales fall by a further 3.5% last year, to €131 million. It was followed by the parapharmacies of supermarkets, whose sales in 2024 jumped by +12.4% to €121 million.

In pharmacies, 53% of the market is represented by three segments: sleep-stress (€310 million, +7%), vitality (€261 million, +18.9%) and digestive system/detox/transit (€220 million, +6.2%).

Behind these three “heavyweights” of dietary supplements, only one segment achieved sales in excess of €100 million: immunity (€133 million), whose sales nevertheless fell sharply by -4.9%.

The other segments had different experiences last year:

  • Respiratory System: €97 million, +21.1
  • Joint System/Growth: €75 million, +6.4
  • Skin: €68 M, -9.3
  • Women’s health: 49 M €, +18
  • Aging physiology: €49m, +22.5
  • Weight management / Drainage: €43 M, -10.9
  • Urinary system: 41 M €, -2% Vision
  • Vision: 37 M €, -2.3
  • Circulatory system: €29m, -6.9
  • Cardiovascular system: 24 M €, -2.1
  • Pregnancy – Breastfeeding: €24 M, +7.9

In summary, certain segments stand out, such as vitality (+18.9%), respiratory (+21.1%) and women’s health (+18%). These figures reflect a growing preoccupation with energy, seasonal ailments and well-being.

« Food supplements reflect a major transformation in French health behaviors. They have become pillars of a preventive approach supported by the valuable advice of pharmacists. » Luc Besançon, General Delegate of NèreS.

Self-medication slows down

The self-medication market (€2.15 billion, +1.4%) is concentrated. The top three segments account for 60% of the market, with digestive and respiratory products the main growth drivers.

  • Pain: €488 million, +0.8
  • Respiratory: 441 M €, +4
  • Digestive system / detox / transit: 353 M €, +6
  • First-aid skin care: 230 M €, +0.7
  • Homeopathy: €165 million, -4.1
  • Circulatory system: 115 M €, -1.9
  • Sleep – Stress: 72 M €, +3.8
  • Anti-smoking drugs: €67 M, +0.9
  • Vitality: €64 M, -8.1
  • Stomatology: €55 M, +1.5
  • Vision: €41 M, -5.3
  • Women’s health: €19 M, -0.1
  • Otology: €15 M, +10.2
  • Contraception: €5 M, -21.4

Fall in self-test sales hurts medical device sales

Sales of medical devices fell significantly last year, by -2.3% to €868 million, due to the very sharp decline in sales of self-tests, which fell by -23.1% to €118 million. And as these products are among the top 3 in medical device sales (59% of the market), along with homecare (€223 million, +0.5%) and primary skin care (€168 million, -2.4%), their fall logically impacted the medical device sector.

The other segments that make up the medical devices offering :

  • Respiratory system: €91 M, +10.7
  • Orthopedics: €58 M, +1.4
  • Vision: €56 M, +17.4
  • Circulatory system: €35m, -2.9
  • Digestive system / detox / transit: €20 M, -1.1
  • Skin: 19 M €, +2.5
  • Childcare: €19 M, -4.2
  • Contraception: 16 M €, +0.1
  • Joint system / Growth: €14 M, -3.3
  • Otology: €12 M, -3.2
  • Women’s health: €5 M, -1.2

Primary care: ten years of transformation

The number of pharmacies has been falling steadily over the past ten years – reflecting a concentration of the pharmacy estate – (-1% average annual change) (DRESS FINES, to end December 2024). In 2015, there were 21,483 pharmacies. Last year, there were just 19,687 – a “loss” of 1,800 pharmacies.

Since Covid-19, visits to pharmacies have continued to rise. There were 1,071 million pharmacy sales tickets in 2019; by 2020, visits had fallen slightly (1,044 million). Last year, pharmacies received 1,156 million visits. Between 2015 and 2024, an additional 84 million visits were recorded.

Strict1st recourse visits followed the same trend: between 2015 and 2024, they rose by 13.2 million, to 340 million.

The pandemic was a real turning point for1st recourse. Between 2019 and 2024, sales of these products rose by 22%. Over the same period, sales of dietary supplements jumped by +56.4%; those of medical devices and self-medication products rose by +27.3% and +4.6% respectively.

Let’s return to the segmentation of the1st resort product offering in medical devices, dietary supplements and self-medication and its evolution over the last ten years –1st resort has grown from €3,597m in 2015 to €4,511m (i.e. average annual growth of +2.5%). Three segments recorded the strongest growth between 2015 and 2024: the digestive system grew by an average of +4.5% / year, from €566 million to €628 million; vitality rose from €212 million to €325 million (CAGR +4.9%); and sleep-stress doubled between 2015 and 2024, from €180 million in 2015 to €382 million in 2024.

Change in product mix

This evolution is accompanied by a shift towards preventive products, whose share has risen from 34% in 2015 to 38.2% in 2024. At the same time, the share of curative products has fallen from 66% to 61.8%.

The aging of the French population is another determining factor. Although still marginal, sales in the vitality, immunity and cognitive functions segments dedicated to seniors have grown by +71.3% in two years. In addition, women’s health is asserting itself as a priority sector, with growth of +14.2% in one year, driven by a broader, better-adapted offering.

Ongoing adaptation of the offering

Since 2015, the1st recourse market has been enriched by almost 100,000 new references, testifying to the constant innovation of laboratories. Medical devices have been the most prolific (63,000 new references). In 10 years, the dietary supplements sector has welcomed almost 20,000 new references. This diversity enables us to better meet the varied needs of the French, particularly in medical deserts, where 2,166 pharmacies play a crucial role in guaranteeing access to care in a context of doctor shortages.

New missions for pharmacies

The role of pharmacies has evolved. With a 28% increase in the number of visits since 2020, they are positioning themselves as essential local health centers, meeting a wide range of needs thanks to services such as TROD (rapid diagnostic orientation tests) screening, vaccinations and teleconsultations. This dynamic accompanies a broader transition towards preventive healthcare, where patients prefer personalized, accessible solutions.

2025, a year of reform?

Faced with these structural changes, NèreS proposes concrete measures to strengthen the role of primary care products in the French healthcare system. The delisting of 97 molecules still subject to prescription could free up the equivalent of 750 full-time GPs, thereby improving access to care for the French. NèreS calls for the discussions currently underway with the authorities on this subject to result in improved access to healthcare for all French people, in line with their expectations.

Industrial sovereignty must also be a priority, in a sector where 60% to 70% of over-the-counter medicines are manufactured in France, guaranteeing a reliable, long-term supply and nearly 20,000 jobs in the country.

« By 2025, our ambition is clear: to strengthen French people’s confidence in their healthcare products, while ensuring their accessibility and quality. Laboratories and pharmacies must work hand in hand to support this transformation,” asserts Paul-François Cossa, Chairman of NèreS.

With products adapted to societal changes and strengthened local services, the primary healthcare market is an essential pillar in building a resilient, accessible and forward-looking healthcare system.

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