Effet positif du PEA Levagen®+ de Gencor contre les douleurs menstruelle aigües
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C’est ce qu’a montré une étude réalisée en Australie auprès de 80 femmes atteintes de dysménorrhée dont les résultats ont été publiés dans la revue Women & Health .(https://doi.org/10.1080/03630242.2025.2458243).
La dysménorrhée primaire
Les douleurs menstruelles, ou dysménorrhée primaire (douleurs menstruelles sans pathologie sous-jacente), constituent l’affection gynécologique la plus répandue chez les femmes en âge de procréer. La prévalence de la dysménorrhée est estimée entre 45 et 95 %, entraînant souvent une limitation des activités quotidiennes, un absentéisme au travail et à l’école, et une détresse personnelle importante.
La douleur commence généralement au début de la menstruation et résulte de crampes utérines irrégulières, qui durent généralement entre 8 et 72 heures. Malgré sa forte prévalence et son impact considérable sur la vie quotidienne, la dysménorrhée reste sous-diagnostiquée et insuffisamment traitée, en grande partie parce qu’elle est perçue comme une partie normale du cycle menstruel.
Les mécanismes primaires qui sous-tendent la dysménorrhée ne sont pas encore totalement compris. Cependant, la cause principale des symptômes douloureux est attribuée à la production excessive de prostaglandines utérines, en particulier la prostaglandine F2-α (PGF2α) et la prostaglandine E2 (PGE2), qui atteint son maximum pendant les premiers jours de la menstruation. Les niveaux élevés de prostaglandines sont directement liés à l’augmentation du tonus utérin, aux contractions myométriales irrégulières de forte amplitude et à l’ischémie myométriale, qui contribuent à la perception de la douleur et à la sensibilité accrue des terminaisons nerveuses.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine, le naproxène et l’ibuprofène constituent le traitement de première intention, car ils inhibent les enzymes cyclo-oxygénases (COX) responsables de la production de prostaglandines. Bien qu’efficace pour la plupart des femmes, l’utilisation fréquente d’AINS peut entraîner des problèmes gastro-intestinaux (par exemple, ulcères, saignements) et des effets secondaires systémiques tels que nausées, vertiges et lésions organiques. Les contraceptifs oraux et les thérapies hormonales sont des traitements alternatifs, mais ils manquent de preuves solides d’efficacité et ont des effets indésirables. En outre, 10 à 25 % des femmes souffrant de dysménorrhée ne répondent pas à ces options ou ne les tolèrent pas, ce qui souligne le besoin d’alternatives plus sûres et mieux tolérées.
Pourquoi le PEA ?
Le palmitoyléthanolamide (PEA) est un amide d’acide gras endogène aux propriétés similaires à celles des endocannabinoïdes, appartenant à la famille des N-acyléthanolamines. Identifié dans les années 1990 pour ses effets anti-inflammatoires, le PEA réduit les niveaux d’interleukine, diminue l’activité des mastocytes sur les sites d’inflammation et inhibe les voies NF-κB via l’engagement de PPAR-α, supprimant l’activation de l’inflammasome NLRP3 de manière dépendante de la concentration. Ces mécanismes contribuent à limiter la libération de cytokines par les macrophages, soulignant le potentiel anti-inflammatoire de la PEA.
À ce jour, aucune étude clinique en double aveugle n’avait examiné l’utilisation d’une dose unique de PEA pour les douleurs menstruelles. Bien que les études existantes suggèrent l’efficacité potentielle de la PEA, son impact spécifique sur les douleurs menstruelles reste à confirmer. D’où l’intérêt de cette étude qui visait à évaluer l’efficacité du PEA pour soulager les douleurs menstruelles aiguës chez des femmes en bonne santé, en émettant l’hypothèse que la supplémentation en PEA réduirait de manière significative l’intensité de la douleur par rapport à un placebo.
Protocole
L’étude a été menée en Australie entre mai et décembre 2023.
Cet essai clinique croisé, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, d’une durée de 16 semaines, a utilisé un groupe actif (2 x 300 mg/jour de Levagen®+, de Gencor) et un groupe placebo [cellulose microcristalline (MCC)]. Les gélules étaient consommées au début des douleurs menstruelles.
Quatre-vingt femmes menstruées âgées de 18 ans et plus, se plaignant de douleurs légères à modérées dues à des crampes menstruelles (causées par une dysménorrhée primaire) ont été recrutées pour cette étude. Les participantes devaient également avoir un cycle menstruel régulier et des règles régulières, des antécédents autodéclarés de douleurs liées aux crampes menstruelles survenues au cours de quatre des six derniers cycles menstruels et nécessitant généralement au moins une dose d’un médicament analgésique en vente libre (tel que le naproxène, l’aspirine, l’ibuprofène ou l’acétaminophène) prise pendant au moins un jour d’un cycle menstruel pour un soulagement efficace de la douleur.
Les scores de douleur ont été enregistrés sur une échelle numérique d’évaluation de la douleur (numerical pain rating scale – NRS) toutes les 30 minutes jusqu’à 4 heures. Si la douleur persistait, une deuxième dose était autorisée après 2 heures. Le critère de jugement principal était la réduction des scores de douleur menstruelle aiguë sur l’échelle d’évaluation numérique de la douleur. Les mesures de résultats secondaires comprenaient le questionnaire de satisfaction du traitement pour les médicaments, l’utilisation de médicaments de secours et les événements indésirables. Les scores de douleur ont été analysés à l’aide d’une analyse de variance à mesures répétées.
Résultats
Trois heures après la consommation, la différence significative dans les scores de douleur entre les groupes n’était plus évidente, les deux groupes rapportant des scores de douleur équivalents à la fin de l’étude (4 heures). L’absence d’effet au-delà de trois heures est probablement attribuée à la progression naturelle du soulagement des douleurs menstruelles au fil du temps. Cela est confirmé par le fait que les deux tiers des participantes des deux groupes ont déclaré que leurs douleurs menstruelles avaient disparu après 4 heures.
Les résultats confirment que le Levagen®+ est une alternative viable aux traitements traditionnels tels que les AINS, en particulier pour les personnes à la recherche d’options présentant un profil d’effets secondaires favorable. En outre, l’absence d’utilisation significative de médicaments de secours dans les deux groupes suggère que la PEA peut apporter un soulagement suffisant de la douleur pour réduire la dépendance aux analgésiques conventionnels.
Le PEA a entraîné une réduction significative des scores de douleur à 1, 1,5, 2, et 2,5 heures après la prise, par rapport au placebo. Aucune différence n’a été observée en ce qui concerne le questionnaire de satisfaction du traitement pour les médicaments, les médicaments de secours utilisés ou les effets indésirables. Cette étude démontre que la supplémentation en PEA est une option sûre et efficace pour réduire les douleurs menstruelles par rapport à un placebo, avec une réduction significative de la douleur observée à plusieurs moments après le dosage.
A retenir
Levagen®+ représente une intervention prometteuse pour les douleurs menstruelles aiguës, offrant un soulagement efficace et sûr. Sa facilité d’utilisation et ses effets secondaires minimes en font une option intéressante pour les femmes qui cherchent des alternatives aux AINS.
Biodisponibilité de Levagen®+ : Une étude de biodisponibilité parallèle, en double aveugle, a été menée auprès de 28 volontaires sains, hommes et femmes, âgés de plus de 18 ans, afin de mesurer l’absorption de Levagen®+ sur une période de 24 heures. L’objectif de cette étude était de déterminer si l’utilisation d’un système d’administration de médicaments à base de lipides, LipiSperse®, peut être utilisée avec succès pour améliorer la biodisponibilité du Levagen®.
Levagen®+ augmente significativement la concentration plasmatique de PEA de x1,75 fois par rapport au PEA standard.
Les résultats indiquent qu’en combinant Levagen® avec le système d’administration LipiSperse®, l’absorption du PEA est plus efficace.
Positive effect of PEA Levagen®+ from Gencor against acute menstrual pain
This was shown by a study carried out in Australia on 80 women suffering from dysmenorrhoea, the results of which were published in the journal Women & Health (https://doi.org/10.1080/03630242.2025.2458243).
Primary dysmenorrhoea
Menstrual pain, or primary dysmenorrhoea (menstrual pain without underlying pathology), is the most common gynaecological condition in women of childbearing age. The prevalence of dysmenorrhoea is estimated at between 45% and 95%, often leading to a limitation of daily activities, absenteeism from work and school, and significant personal distress.
The pain usually begins at the start of menstruation and results from irregular uterine cramps, which generally last between 8 and 72 hours. Despite its high prevalence and considerable impact on daily life, dysmenorrhoea remains under-diagnosed and under-treated, largely because it is perceived as a normal part of the menstrual cycle.
The primary mechanisms underlying dysmenorrhoea are not yet fully understood. However, the main cause of the painful symptoms is attributed to the excessive production of uterine prostaglandins, in particular prostaglandin F2-α (PGF2α) and prostaglandin E2 (PGE2), which peaks during the first days of menstruation. High levels of prostaglandins are directly linked to increased uterine tone, irregular high-amplitude myometrial contractions and myometrial ischaemia, which contribute to the perception of pain and increased sensitivity of nerve endings.
Non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) such as aspirin, naproxen and ibuprofen are the first-line treatment because they inhibit cyclooxygenase (COX) enzymes responsible for the production of prostaglandins. Although effective for most women, frequent use of NSAIDs can lead to gastrointestinal problems (e.g. ulcers, bleeding) and systemic side effects such as nausea, dizziness and organ damage. Oral contraceptives and hormone therapies are alternative treatments, but they lack solid evidence of efficacy and have adverse effects. In addition, 10 to 25% of women suffering from dysmenorrhoea do not respond to or tolerate these options, which highlights the need for safer and better tolerated alternatives.
Why PEA?
Palmitoylethanolamide (PEA) is an endogenous fatty acid amide with properties similar to those of endocannabinoids, belonging to the family of N-acylethanolamines. Identified in the 1990s for its anti-inflammatory effects, PEA reduces interleukin levels, decreases the activity of mast cells at sites of inflammation and inhibits NF-κB pathways via PPAR-α engagement, suppressing NLRP3 inflammasome activation in a concentration-dependent manner. These mechanisms help to limit the release of cytokines by macrophages, emphasising the anti-inflammatory potential of PEA.
To date, no double-blind clinical study has examined the use of a single dose of PEA for menstrual pain. Although existing studies suggest the potential efficacy of PEA, its specific impact on menstrual pain remains to be confirmed. Hence the interest of this study, which aimed to evaluate the efficacy of PEA in relieving acute menstrual pain in healthy women, hypothesising that PEA supplementation would significantly reduce pain intensity compared to a placebo.
Protocol
The study was conducted in Australia between May and December 2023.
This 16-week randomised, double-blind, placebo-controlled crossover clinical trial used an active group (2 x 300 mg/day of Gencor’s Levagen®+) and a placebo group (microcrystalline cellulose (MCC)). The capsules were consumed at the onset of menstrual pain.
Eighty menstruating women aged 18 and over, complaining of mild to moderate pain due to menstrual cramps (caused by primary dysmenorrhoea) were recruited for this study. Participants also had to have a regular menstrual cycle and regular periods, a self-reported history of menstrual cramp-related pain occurring in four of the last six menstrual cycles and generally requiring at least one dose of an over-the-counter analgesic medication (such as naproxen, aspirin, ibuprofen or acetaminophen) taken for at least one day of a menstrual cycle for effective pain relief.
Pain scores were recorded on a numerical pain rating scale (NRS) every 30 minutes for up to 4 hours. If pain persisted, a second dose was allowed after 2 hours. The primary outcome measure was the reduction in acute menstrual pain scores on the numerical pain rating scale. Secondary outcome measures included the medication satisfaction questionnaire, use of rescue medication and adverse events. Pain scores were analysed using repeated measures analysis of variance.
Results
Three hours after consumption, the significant difference in pain scores between the groups was no longer evident, with both groups reporting equivalent pain scores at the end of the study (4 hours). The lack of effect beyond three hours is probably attributed to the natural progression of menstrual pain relief over time. This is supported by the fact that two-thirds of participants in both groups reported that their menstrual pain had disappeared after 4 hours.
The results confirm that Levagen®+ is a viable alternative to traditional treatments such as NSAIDs, particularly for people looking for options with a favourable side effect profile. Furthermore, the lack of significant use of rescue medication in both groups suggests that PEA can provide sufficient pain relief to reduce dependence on conventional analgesics.
PEA led to a significant reduction in pain scores at 1, 1.5, 2, and 2.5 hours after ingestion, compared to placebo. No differences were observed in the treatment satisfaction questionnaire for medication, rescue medication used or adverse effects. This study demonstrates that PEA supplementation is a safe and effective option for reducing menstrual pain compared to a placebo, with a significant reduction in pain observed at several time points after dosing.
Take note
Levagen®+ represents a promising intervention for acute menstrual pain, offering effective and safe relief. Its ease of use and minimal side effects make it an attractive option for women seeking alternatives to NSAIDs.
Bioavailability of Levagen®+: A parallel, double-blind bioavailability study was conducted with 28 healthy male and female volunteers over the age of 18 to measure the absorption of Levagen®+ over a 24-hour period. The objective of this study was to determine whether the use of a lipid-based drug delivery system, LipiSperse®, can be successfully used to improve the bioavailability of Levagen®.
Levagen®+ significantly increases the plasma concentration of PEA by 1.75 times compared to standard PEA.
The results indicate that combining Levagen® with the LipiSperse® delivery system makes PEA absorption more efficient.