Les oméga-3 comme marchand de sable
Une récente analyse à l’initiative du laboratoire Pharmavite (marque Nature Made, États-Unis) a corrélé les taux sériques d’omégas-3 à la durée du sommeil.
Les résultats sont issus de la cohorte NHANES 2011-2012, soit sur 1 314 adultes. Dans l’ensemble, 48,6 % étaient des hommes, l’âge moyen était de 47,2 ans. Parmi eux : 5 % ont rapporté un sommeil très court, 29 % un sommeil court, 63 % un sommeil normal et 3 % un sommeil long.
Par rapport au sommeil normal, les adultes ayant un sommeil très court avaient des niveaux plus faibles d’acide eicosapentaénoïque (EPA), d’acide docosahexaénoïque (DHA) et de la somme totale des acides gras oméga-3. Aucune association n’a été observée avec la difficulté à s’endormir ou les troubles du sommeil.
Ces résultats suggèrent que les niveaux d’acides gras oméga-3 pourraient être associés à une durée de sommeil saine, bien que de nouvelles interventions soient nécessaires pour clarifier la causalité.
En 2014, une étude (Université d’Oxford) avait mis en évidence l’amélioration de la qualité du sommeil d’enfants supplémentés en oméga-3.
En 2021, Pharmavite avait déjà publié sur cette cohorte (NHANES) cherchant à lier ces mêmes taux d’omégas-3 au risque de dépression (10.1016/j.jadr.2021.100089)